Feu du soir
FEU DU SOIR
Océan de lune,
Dans la tourmente glacée
Qu’un rêve inavoué
Vient enfin d’effleurer…
Tourmente folle
Dans un désert de feu
Que des torrents de braises
Viennent soudain consumer…
Car telle est la loi,
Dans l’éternel combat :
Tout ce qui brûle
N’est pas feu
Et peut faire face
A la cruelle glace…
Mourir de feu ou de glace,
A chacun sa place,
Et les jours d’éternité,
Pour chacun sont comptés.
Un jour tu pleures,
Un jour tu meurs…
Où est la différence ?
Des larmes de feu,
Des perles de glace,
Et chacun cherche sa place.
Mais tout passe et tout lasse,
Et demain, frère de plus tard,
Demeure désormais
Comme un espoir mort
Que le vent mauvais
Efface à tout jamais…
Dans les chants du couchant,
Dans les rêves déments,
Que la balance du silence
Vient soudain chavirer,
Au gré du vent mauvais,
Et que tout reste à sa place…
Sur les rêves, les dérives des rêves,
Au vent mauvais qui se lasse,
Puis efface toute trace,
De ces rêves éperdus,
Perdus à tout jamais…
Sur les rives du temps,
Dérive infinie et folle,
Vers le néant qui s’affole,
Pour ne pas oublier
Qu’un jour, je t’aimais.
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 44 autres membres