Les nymphéas de Monet
LES NYMPHEAS DE MONET
La toile s’expose à mon regard
Et je contemple sans retenue
Ces trois nymphéas dans une goutte de lumière
Comme rêves emprisonnés dans leur opalescence :
Sur les pièces d’eau tremblantes
Où se reflètent les franges feuillues des saules,
Des ilots de feuilles rondes
Encerclent les roses corolles
Offrant au ciel leurs pétales chatoyants
Dans le flou de vapeurs irisées…
Oh ! La lumière !
Jamais je n’oublierai
Les nymphéas de Monet !
Comment ne pas admirer la rose
Dans la fierté de sa beauté éclatante,
Touchante bien souvent,
Quand elle entrouvre peu à peu
Ses boutons drus et serrés,
Quand elle déroule l’arc-en-ciel de ses couleurs,
Ou répand la suavité de son parfum…
Mais jamais je n’oublierai
Les nymphéas de Monet.
Comment ne pas être attirée
Par l’orchidée mystérieuse et ensorcelante,
Qui suggère la moiteur de la forêt tropicale !
Elle attire et séduit en multipliant
Les formes et les couleurs de ses pétales,
Mais, troublante et d’un charme vénéneux,
Elle s’accroche sans vertu
A l’arbre qui l’accueille…
Et jamais je n’oublierai
Les nymphéas de Monet.
Comment ne pas aimer
La simplicité de l’iris,
Où tous les bleus de l’horizon,
Mêlés à quelques taches de soleil
Habillent la grâce des fleurs
Aux pétales relevés en corbeille…
Mais leur tige est rigide
Et leur beauté est froide…
Et jamais je n’oublierai
Les nymphéas de Monet,
Car ils ont une âme
Qui correspond à mon âme,
Et le pouvoir de la faire vibrer !
Inscrivez-vous au blog
Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour
Rejoignez les 42 autres membres