Rêverie
REVERIE
Je suis l’écorchée vive
Qui pleure sa vie,
Chante l’amour
Et danse le vent,
Mon ombre sur le mur
Efface les instants,
Tandis que monte en moi
L’orage des tourments.
J’ai gagné bien des guerres,
Perdu quelques batailles,
Tandis que mon nom,
Répété par l’écho
Dessine dans le noir
Un éternel chaos.
Mon esprit vagabond
Erre dans les étoiles,
Recueillant des comètes
Quelques perles glaciales,
Et je vais les pieds nus
A travers la campagne,
Recherchant dans la nuit
Une paix idéale.
Du bout du monde,
Du fond des âges,
Dans la pâleur argentée
Que diffuse son croissant,
La lune invite au voyage…
Entrer dans l’irréel
Comme on flotte dans un songe,
Partir à la dérive
Dans ces mondes parallèles,
Frôler les planètes vierges,
Croiser les galaxies,
Traverser les nébuleuses…
Vertige de l’infiniment grand,
Dans l’univers insondable…
Et se retrouver sur la terre,
Infiniment petit,
Et toucher du doigt
La triste réalité :
A côté de cette immensité,
L’équateur n’est plus
Qu’un anneau trop petit.
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