Brouillard
BROUILLARD
Brouillard dans la vallée encaissée de grisaille
Où serpente le fleuve aux rivages rocheux :
Diffusant sur le monde un calme ensorcelant…
Et comme la sirène attirant les bateaux,
Assise sur le bord escarpé de la rive,
Elle coiffe à l’infini sa longue chevelure,
En fredonnant sans cesse une sourde mélopée.
Brouillard sur la ville emprisonnée d’obscurité
Humidité diffuse enduisant chaque chose,
Mouvance dans les phares effaçant les embûches,
Immobilité invisible des arbres, gardiens de la route !
Brouillard dans ton regard sur le quai de la gare,
Quand le vent du départ emporte tes amours
Vers un espoir lointain nimbé de souvenirs
Qui vont nacrer tes jours de mille colliers d’étoiles.
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