Toi que...
TOI QUE…
Toi que j’aurais pu aimer,
Dans la déroute folle
De mes jours de survie…
Quand s’espace le temps
Et s’effacent les jours
Dans des chemins de hasard,
Où se tait l’espoir…
Où se meurt l’amour…
Mais, enfin, l’amour….
Dites-moi, dites-moi donc…
Ca existe…encore ?...
Mourir d’aimer…ou...
Mourir de manque d’amour !
Nuits d’insomnie,
Quand se meurt l’espoir,
Dans un avenir flou…
Où se dessinent des riens,
Des n’importe quoi,
Et des peu importe…
Où est l’importance
Si tu es loin de moi
Toi, que j’aurais pu aimer,
Au hasard de nos routes,
Mais qui, hélas,
Ne se sont pas croisées…
La route, le chemin,
La croisée des destins…
Moi, je suis la,
Et toi, où es-tu ?
Destins perdus,
Cœurs crucifiés,
Dans l’éclatante lueur
De l’impossibilité.
Mourir d’aimer,
Ou mourir sans amour !
Le destin à deux pas,
Mais pas à deux cœurs…
Dans l’illusoire mélodie
D’une vie offerte,
Mais à jamais perdue…
Mais où donc es-tu,
Toi que j’aurais pu aimer ?
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