Pauvre folle
PAUVRE FOLLE !!!
Pauvre folle qui croyait
Que si le vent soulève
Le sable du désert,
Il pourra un jour
Déplacer les montagnes
Pour ouvrir la porte de nulle part,
Cette porte évanouie
Dont l’infini a perdu la clef.
Pauvre folle !
Le vent n’est que le vent,
Et les nuages qu’il soulève
Ne sont que grains de sable
Façonnés par le temps
Qui lui seul connaît la clef,
Celle qui ouvre l’espace sans fin
Où dorment les sables du désert.
Pauvre folle, enfermée dans tes rêves
Et tes illusions fragiles…
Traverse le miroir du temps
Dans la tempête soulevée par le vent,
Et tu la trouveras, la clef de l’absolu :
Dans l’oasis du silence
Où séjourne la paix,
Celle qui ouvre toutes les portes
Ou les referme à jamais.
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