GALAXY

REVES PERDUS

Un rêve dans le soir

Illumine l’espoir

De mon imaginaire exalté :

Scintillant dans la nuit,

Une étoile, mon étoile m’attend

Par delà les galaxies.

Mais un rêve n’est qu’un rêve,

Une vision, une illusion,

Une projection de mes désirs,

La mémoire de mes soupirs,

Le miroir de mes oublis,

Le tombeau de mes folies.

Et quand l’extase arrive,

Ce n’est pas par hasard :

C’est un long chemin

Jonché de désespoir,

Fleurs saccagées de la jeunesse,

Dans la prison de la détresse.

Et si parfois s’allume

Un reflet de bonheur,

La lune sans pitié

Vient pour le piétiner

De ses sabots d’argent.

Où donc est mon étoile ?...

Rêves perdus, rêves éperdus,

Douceur d’une caresse,

Lumière d’un regard,

Une main qui se tend,

Une autre qui la prend…

Duperie d’un jour,

Tromperie toujours…

Car, hélas,

Un rêve n’est qu’un rêve,

Et mon étoile, inaccessible.